Hydros

Hydros

Association des Officiers de la Marine Marchande et des Diplômés de l’ENSM

Signature d’un partenariat entre le Shom et l’ENSM

Madame Caroline Grégoire, directrice générale de l’ENSM (Ecole nationale supérieure maritime) et Monsieur Patrice Laporte, directeur adjoint du Shom, ont signé le 13 janvier 2021 un partenariat dans l’objectif de développer les expertises et les projets des deux établissements, notamment dans les domaines de la cybersécurité et de la norme S-100 de l’OHI (Organisation hydrographique internationale). La norme S-100 fournit le cadre nécessaire au développement de la prochaine génération d’ENC (electronic navigational charts – cartes électroniques de navigation), ainsi que d’autres produits numériques complémentaires (courants, bathymétrie à haute résolution, météo, informations règlementaires sur les limites d’aires marines protégées par exemple, …) utiles aux communautés hydrographiques, maritimes et SIG (système d’information géographique).

copyright SHOM

Site internet : https://hydros-alumni.org/

Acronyme : HYDROS

Au niveau national
Président : Bastien Arcas
Secrétaire Général : Yves-Noël Massac
Trésorier : Alexandre Ribes

Responsable local : François Jouannet

Coordonnées :

Maison de la Mer
Quai de la Fosse (face au n° 54)
44000 Nantes

Tel : 06 74 83 25 25

Adresse mail :
francoismarie.jouannet@gmail.com
associationhydros@gmail.com
hydros.alumni@gmail.com

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12 mars 2024

BEAmer : publication du rapport d’enquête – Incendie roulier à passagers MONTE D’ORO

(source Affaires maritimes)

Le 6 juin 2023, le MONTE D’ORO a appareillé du port de l’Île Rousse depuis moins de deux heures, lorsque l’officier de quart passerelle informe le commandant, à 20h14, de l’arrêt par sécurité du moteur de propulsion n°4 (MP4).

Le commandant se rend immédiatement à la passerelle et voit, sur l’écran de vidéosurveillance du compartiment machine, un feu intense dans une zone qu’il ne peut précisément identifier avant la coupure de l’image.

L’alerte est diffusée à l’équipage et les moyens de lutte contre un feu machine sont mis en œuvre (notamment le HI-FOG et la mousse sous parquet).

Au même moment, un blackout est provoqué par l’arrêt des MP1 et 2 et de l’alternateur attelé de la ligne d’arbre tribord.

La production d’électricité est rapidement rétablie dès le démarrage des deux Diesel générateurs du navire.

Après plusieurs investigations et interventions, les équipes de lutte incendie rapportent à 20h48 que le feu, qui se situait au niveau du MP1, est éteint. Le refroidissement des points chauds se poursuit et le désenfumage de la zone sinistrée est activé.

Lorsque la totalité du compartiment machine est sécurisé, le MP4 puis le MP3 sont redémarrés ; le navire reprend alors sa route vers Marseille à 10 nœuds.

Le BEAmer émet trois enseignements et une recommandation.

Conclusion :

L’incendie, dû à une fuite sur le circuit d’alimentation en combustible du MP1, s’est déclaré dans le compartiment des MP sans signe avant-coureur ni alarme.

La première occurrence a été l’arrêt par sécurité du MP4.

Le feu, d’une grande intensité, a pu être brièvement visualisé de la passerelle sur l’écran de vidéosurveillance, avant la coupure de l’image, sans que la zone affectée ait été identifiée.

La mise en œuvre du HI-FOG a été effectuée manuellement, du fait de la défaillance des détecteurs placés au-dessus des MP1 et 2.

Le feu a été éteint en trente minutes au moyen du HI-FOG, de la mousse sous parquet machine et d’actions ponctuelles de refroidissement à la lance incendie, menées par les équipes de pompiers. Ces équipes ont opéré dans un temps et un rayon d’action limités, du fait des fumées épaisses et de la chaleur suffocante.

Il n’y a pas eu de blessés, mais les dommages matériels sont importants.

La cause de la fuite de combustible a été identifiée après l’arrivée au port : serrage non finalisé sur une bride de circuit d’alimentation du MP1.

L’absence de points chauds au sol du garage pont 2, dans la zone située au-dessus du compartiment des MP, témoigne de la bonne protection assurée par les tôles épaisses et l’isolant calorifuge du plafond machine.

La propreté de la cale machine a contribué à la non-propagation du feu au-delà de la zone contaminée par la fuite de combustible. Le réducteur a également fait écran à la propagation horizontale du feu.

François-Xavier Rubin de Cervens (Director of BEA mer (France Marine Accident Investigation)

https://www.bea-mer.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_definitif_monte_d_oro.pdf

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20 février 2024
Les ports : maillons stratégiques des souverainetés géopolitiques

Au moment où le commerce mondial scrute les moindres mouvements suspects en Mer Rouge et que le contournement de l’Afrique par les plus grandes unités conteneurisées interrogent sur le devenir de la desserte directe des ports du pourtour méditerranéen, il n’est pas inutile de prendre quelques minutes pour écouter le dialogue multidirectionnel avec Alain Juillet et Claude Medori.
Cet échange aborde, entre autres :
– les réalités contemporaines de la croissance du transport maritime
– le rôle stratégique des armements et leur organisation sur les chaînes logistiques
– les alternatives sérieuses à Suez quand elles existent…
– La Chine, La Russie et les potentialités maritimo-portuaires Arctiques
– Les ports du continent Afrique
– Le fonctionnement général d’un port entre infrastructures et superstructures, responsabilités régaliennes et enjeux opérationnels
– Le défi de la décarbonation et le potentiel du vélique sur les marchés cibles des hautes valeurs ajoutées…

Yann Alix – General Delegate – SEFACIL Foundation & Senior Manager – Abington Advisory

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5 février 2024

𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐛𝐫𝐨𝐜𝐡𝐮𝐫𝐞 𝐑𝐍-𝐌𝐂𝐎 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐰𝐞𝐛 𝐝𝐮 GICAN !

▪ 80% des marchandises transportées dans le monde le sont par la voie maritime. Face à ce défi la réparation navale française s’organise et se développe pour répondre au mieux aux exigences de cette activité industrielle très concurrentielle.
▪ Tous les chantiers quelle que soient leurs tailles et les segments de marché qu’ils doivent gérer, évoluent et s’adaptent pour améliorer leurs performances et leur flexibilité.
▪ Un certain nombre de cales portuaires sont remises en service grâce aux investissements et l’offre de service est en augmentation.
▪ Les équipementiers restent des acteurs incontournables pour les armateurs mais aussi pour coopérer avec les chantiers afin d’offrir les meilleures solutions techniques à leurs clients.

GICAN

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11 janvier 2024

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23 novembre 2023

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12 mai 2023

L’économie bleue en France

Rapport « L’Économie bleue en France » – édition 2022  – Coordination du travail gouvernemental

Au constat que la France dispose du 2e espace maritime mondial avec 11 millions de kilomètres carrés d’espaces marins, certains opposent la question « Mais pour quoi faire ? »

« L’Économie bleue en France », ouvrage publié par le Secrétariat général de la mer et le Cluster Maritime Français, se donne pour objectif de répondre à cette interrogation en présentant la diversité et la richesse de l’économie bleue française. La mer qui nourrit les hommes, relie les économies, connecte les sociétés, produit de l’énergie, apporte distractions et loisirs, développe les territoires, est source de connaissances et de découvertes : c’est cette mer, formidable levier de croissance et de souveraineté, que cet ouvrage se propose de décrire, donnant corps au concept, parfois abstrait, d’économie bleue.

Fruit de la collaboration de l’ensemble des membres du Comité France Maritime, cette première édition s’attache à décrire les secteurs de l’économie bleue dans toutes leurs composantes : technologique, juridique, économique et environnementale.

Au fil des chapitres, se dessine ainsi une France maritime qui innove, crée des richesses et conquiert des marchés mais qui, également, a de plus en plus conscience que toutes les richesses qu’elle tire de la mer ne sont pas possibles sans une préservation environnementale adéquate.

https://www.gouvernement.fr/l-economie-bleue-en-france

 

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janvier 2024

Étude sur le transport maritime 2023 – Vers une transition juste et équitable

https://unctad.org/fr/publication/etude-sur-le-transport-maritime-2023

L’Étude sur les transports maritimes 2023 appelle à une « transition juste et équitable » vers un secteur du transport maritime décarboné.

Le secteur du transport maritime représente plus de 80% du volume des échanges mondiaux et près de 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, les émissions ayant augmenté de 20% en l’espace d’une décennie.

Le rapport plaide en faveur d’une transition vers des carburants plus propres en insistant sur la nécessité d’une stratégie de transition efficace sur le plan environnemental, impartial sur le plan procédural, juste sur le plan social, inclusive sur le plan technologique et équitable sur le plan mondial.

Il souligne l’importance d’une collaboration à l’échelle du système, d’interventions réglementaires rapides et d’investissements importants dans les technologies et les flottes écologiques.

Le transport maritime doit se décarboner dès que possible, tout en assurant la croissance économique.

Il est essentiel de trouver un équilibre entre la durabilité environnementale, la conformité réglementaire et les exigences économiques pour assurer au transport maritime un avenir prospère, équitable et résilient.

Rebeca Grynspan – Secrétaire générale de la CNUCED

La transition s’accompagne de coûts substantiels. Entre 8 milliards et 28 milliards de dollars supplémentaires seront nécessaires chaque année pour décarboner les navires d’ici à 2050, et des investissements encore plus importants, allant de 28 à 90 milliards de dollars par an, seront nécessaires pour développer des infrastructures permettant d’utiliser des carburants 100% neutres en carbone d’ici à 2050.

La décarbonation complète pourrait augmenter les dépenses annuelles en carburant de 70% à 100%, ce qui pourrait affecter les petits États insulaires en développement (PEID) et les pays les moins avancés (PMA) qui dépendent fortement du transport maritime.

Afin de garantir une transition équitable, la CNUCED préconise un cadre réglementaire universel applicable à tous les navires, indépendamment de leur pavillon d’immatriculation, du pays d’appartenance ou de leur zone d’exploitation, ce qui permettrait d’éviter une décarbonation à deux vitesses et de maintenir des conditions de concurrence équitables.

Outre les carburants plus propres, le rapport souligne le rôle de la numérisation dans l’accélération des efforts de décarbonation, en citant les avantages qu’elle offre en termes d’efficacité et de réduction des délais.

L’Étude sur les transports maritimes 2023 analyse également l’évolution des schémas commerciaux mondiaux et l’impact d’événements tels que la guerre en Ukraine, soulignant la résilience de l’industrie du transport maritime tout en reconnaissant les défis liés au maintien de l’équilibre entre l’offre et la demande.

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26 octobre 2023

Mission gouvernementale relative à la réévaluation du dispositif de flotte stratégique

La loi sur l’économie bleue de 2016 a défini la flotte stratégique comme étant composée des navires battant pavillon français “permettant d’assurer en temps de crise la sécurité des approvisionnements de toute nature, des moyens de communications, des services et des travaux maritimes indispensables ainsi que de compléter les moyens des forces armées”.

Le dispositif n’ayant jamais abouti dans sa mise en œuvre, la Première ministre a confié le 17 mars 2023 une mission gouvernementale au député Yannick Chenevard afin de de réévaluer les besoins et de faire des propositions concrètes pour sécuriser l’existence et mobiliser les navires composant la flotte stratégique. 

A l’issue de sa mission le rapporteur présente une série de recommandations qui s’articulent autour de sept axes : 

  • D’une logique de navires à une logique d’adaptation au contexte stratégique ;
  • Maintenir, augmenter et accompagner le renouvellement de la flotte civile ;
  • Éprouver l’activation stratégique de la flotte ;
  • Trois degrés de formation proposés aux officiers de la marine marchande ;
  • L’emploi a la mer de compétences stratégiques ;
  • Le besoin d’une doctrine pragmatique partagée entre tous les acteurs ;
  • Rechercher une articulation du dispositif avec les mécanismes européens.

Nous vous souhaitons bonne lecture du rapport ci-joint.

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14 mai 2023

Rapport « L’Économie bleue en France » – édition 2022  – Coordination du travail gouvernemental

Au constat que la France dispose du 2e espace maritime mondial avec 11 millions de kilomètres carrés d’espaces marins, certains opposent la question « Mais pour quoi faire ? »

« L’Économie bleue en France », ouvrage publié par le Secrétariat général de la mer et le Cluster Maritime Français, se donne pour objectif de répondre à cette interrogation en présentant la diversité et la richesse de l’économie bleue française. La mer qui nourrit les hommes, relie les économies, connecte les sociétés, produit de l’énergie, apporte distractions et loisirs, développe les territoires, est source de connaissances et de découvertes : c’est cette mer, formidable levier de croissance et de souveraineté, que cet ouvrage se propose de décrire, donnant corps au concept, parfois abstrait, d’économie bleue.

Fruit de la collaboration de l’ensemble des membres du Comité France Maritime, cette première édition s’attache à décrire les secteurs de l’économie bleue dans toutes leurs composantes : technologique, juridique, économique et environnementale.

Au fil des chapitres, se dessine ainsi une France maritime qui innove, crée des richesses et conquiert des marchés mais qui, également, a de plus en plus conscience que toutes les richesses qu’elle tire de la mer ne sont pas possibles sans une préservation environnementale adéquate.

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4 mai 2023

LE RAPPORT ANNUEL D’ARMATEURS DE FRANCE VIENT DE PARAÎTRE !

Armateurs de France a le plaisir de vous dévoiler son nouveau rapport annuel 2022/2023, disponible en français et en anglais.

Cette nouvelle édition intitulée « 120 ans d’avenir » revient sur les enjeux et les ambitions du secteur du transport et des services maritimes ainsi que les évènements majeurs qui ont marqué l’année écoulée.

Ponctué de témoignages de partenaires et d’adhérents d’Armateurs de France, ce rapport dévoile les débuts de l’organisation, qui fête ses 120 ans en 2023. Vous y trouverez également l’édito de Jean-Marc Roué, Président du Conseil de surveillance de Brittany Ferries, et Jean-Claude Charlo, Directeur général de DFDS Seaways, qui reviennent sur l’importance de la lutte contre le dumping social, question primordiale pour les armateurs français.

Ce document s’articule en deux parties :

Nos valeurs sont l’avenir :

Dans cette première partie, vous y découvrirez, comment, face aux différentes crises, Armateurs de France et ses adhérents restent pleinement mobilisés pour œuvrer à la bonne marche du monde. Jean-Emmanuel Sauvée, président d’Armateurs de France, d’avril 2020 à avril 2023, et Jean-Philippe Casanova, délégué général reviennent sur les évènements et les défis relevés en 2022.

Nos engagements font l’avenir :

Cette seconde partie, fruit du travail collectif de tous nos experts, retrace les évènements et les actions menées au cours des derniers mois. Environnement, sécurité, sûreté, ports, affaires européennes, affaires juridiques, économie, fiscalité, affaires sociales et communication, tous ses domaines d’expertise y sont traités.

Vous trouverez ci-joint ce document dont nous vous souhaitons bonne lecture.

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25 avril 2023

Les accidents du travail maritime – Évolutions sur la période 2017-2021

Les chiffres clefs 2021 de l’accidentologie maritime viennent d’être publiés.

Ce rapport interactif présente pour la dite période le résultat des analyses statistiques, au niveau national, des accidents du travail maritime de la pêche, des cultures marines et du commerce. Ces analyses ont été conduites à partir de données quantitatives fournies par l’ENIM.

Nous vous les présentons ci-joint.

Vous pouvez également les consulter sur le site web de l’Institut Maritime de Prévention, à l’adresse http://ow.ly/hRFy50NQk1J

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8 février 2023

Les Granulés Plastiques Industriels (GPI)

Les GPI sont des produits solides, persistants, non-solubles, non émulsifiables, non dispersibles, non évaporants, non-biodégradables non adhérents et majoritairement flottants.
Du fait de leur flottabilité, les GPI peuvent être disséminés dans les milieux aquatiques à une grande échelle spatiale, potentiellement transfrontalière.

Sur plan d’eau, la dérive des GPI flottants est principalement influencée par l’intensité des vents et des courants.
Sur sols et plages, les vents, les marées et eaux de ruissellement gouvernent la dissémination de ces GPI.

Le Cedre (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations) est mandaté par le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires pour piloter le programme national de surveillances des déchets (incluant les GPI) sur le littoral et issus des cours d’eau et à ce titre, il collabore avec plus d’une quarantaine de partenaires.

Nous vous souhaitons bonne lecture de ce document intitulé “Informations clés sur les Granulés Plastiques Industriels” récemment publié par le CEDRE.

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7 février 2023

Formation des gens de mer

“Les révisions des conventions sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille (Conventions STCW et STCW pêche) seront au cœur des discussions du sous-comité de l’élément humain, de la formation et de la veille (HTW), dont la neuvième édition démarre lundi à l’OMI.
Les délégations examineront notamment la mise en œuvre et les perspectives d’évolution du cadre réglementaire fixé par la convention STCW et STCW-F.
Entrée en vigueur en 1984, la Convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille (STCW) définit les prescriptions de base relatives aux référentiels de formation et de compétence des gens de mer. Elle n’a pas été révisée depuis 2010.
Les États membres réunis à l’OMI doivent conclure cette semaine la révision de la convention dédiée à la pêche (STCW-F) initiée en 2016, et débuter la révision des modèles de cours-type et des référentiels de compétence et de formation des gens de mer fixés par la STCW qui doit s’achever en 2026″.

Représentation Permanente de la France auprès de l’OMI

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6 février 2023

Le marin français : un emploi stratégique

Dossier saillant des travaux du Fontenoy du maritime en 2021, au cœur de la question du dumping social en Manche, mais aussi porté par la demande des entreprises dans les secteurs du GNL, des porte-conteneurs et des EMR, le marin français est autant un sujet économique que social. Sa formation, son employabilité, sa carrière et sa valeur sont autant un sujet de politique publique que de stratégie dans le développement des entreprises maritimes.
En France, le secteur emploie plus de 400 000 salariés, mais surtout 38 000 marins navigants dans une variété de secteurs (pêche, culture marine, grande plaisance, services, transport) et qui apporte de la valeur ajoutée dans l’économie française. Pour le marin “au commerce”, là encore une grande variété avec le transport de fret et de passagers, mais aussi la recherche scientifique, les travaux, les services maritimes et portuaires, l’offshore….
Pour toutes ces spécialités il faut des marins avec des compétences techniques souvent fines et qui évoluent vite, mais également des qualités humaines et une grande capacité de résilience liée aux rythmes de travail fluctuants et au monde marin. La profession est encadrée et réglementée internationalement par des conventions (MLC 2006) et des normes de formation (STCW). Socialement, la question est plus épineuse car le marin comme dans d’autres modes de transport est lié à la fois à sa réglementation nationale, mais évolue aussi dans des cadres internationaux où la concurrence est forte. Le marin français est stratégique pour les activités maritimes françaises, avec des enjeux aigus vis-à-vis de sa formation, de ses métiers et de son positionnement économique.

Nous vous souhaitons bonne lecture de la note de synthèse n°248 (février 2023) signée de Camille VALERO.

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31 janvier 2023

Proposition de loi visant à lutter contre le dumping social des marins dans le transport maritime de passagers et spécialement sur le Transmanche“Le licenciement massif, en mars 2022, par l’armateur ferries P&O de près de 800 marins britanniques employés à bord de navires battant pourtant pavillon européen et leur remplacement par des marins ressortissants de pays à bas coût de main d’œuvre, illustre le risque de dégradation des conditions sociales et de travail des marins, maintes fois
décrit par la France”.

Notre industrie maritime s’est saisie du dossier. Réunis sous une même bannière – une fois n’est pas coutume -, armateurs, syndicats et associations se sont engagés dans la lutte contre le dumping social et la défense du pavillon français avec des marins et officiers français.

Suite à l’appel de Saint-Malo lancé par Jean-Marc Roué (Brittany Ferries) en novembre dernier, repris et renforcé par Hervé Berville aux Assises de l’économie de la mer à Lille, le député Didier Le Gac vient de déposer une proposition de loi visant à lutter contre le dumping social des marins dans le transport maritime de passagers et spécialement sur le Transmanche.

Vous trouverez ci-joint cette proposition de loi.

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31 décembre 2022

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24 décembre 2022

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15 juin 2022

Le secteur maritime et portuaire très vulnérable au risque cyber

BESSÉ, acteur majeur du conseil et du courtage en assurance, spécialisé en risques d’entreprises et en assurances de personnes, a dévoilé le rapport de synthèse de sa dernière étude réalisée pour le secteur maritime français.

Le domaine maritime et portuaire est particulièrement exposé aux attaques cyber du fait de l’importance des flux financiers qu’il génère et de l’essor du pilotage numérique et interconnecté des navires. 

Face à ces menaces élevées, BESSÉ est partie prenante du Conseil Cyber du Monde Maritime (C2M2) et de France Cyber Maritime dont l’objectif est d’accroître la résilience du monde maritime et portuaire, et de contribuer à la création d’une filière française d’excellence en cyber sécurité dans ce domaine.

La dernière étude réalisée dans ce cadre par les équipes de Didier DAOULAS, Directeur du comité « analyse des risques » et Ingénieur département Maritime de BESSÉ, avait pour but d’identifier les risques cyber les plus significatifs pour le secteur et de proposer des recommandations pour les réduire.

Basée sur une analyse précise et méthodologique intégrant l’état de la menace, les sources de risques connus et l’avis des compagnies maritimes et des ports consultés, elle dégage quelques grandes conclusions : les deux pays les plus impactés par des incidents de cyber sécurité maritime sont les États-Unis (28,22% ) et la France (10,4%) ; le secteur logistique et supply chain est le plus touché (37%) devant les armateurs (34%) et les ports (29%) ; le nombre d’événements a évolué à la hausse de manière importante au cours des 4 dernières années. Cette hausse s’expliquant notamment par une augmentation de la surface d’attaque, de l’exposition de vulnérabilités, mais aussi de leur exploitation, notamment dans le cas d’attaques par rançongiciels ; enfin, les codes malveillants/rançongiciels sont les plus fréquents, devant les intrusions réseaux.

Le rapport présente également : la sélection de 9 événements les plus redoutés et leurs impacts ; 11 scénarios d’attaques (par Ransomware ou sabotage des systèmes OT, d’alimentation, de surveillance du trafic …) ; des recommandations générales dans le domaine de la gouvernance, de la protection, de la défense et de la résilience. Parmi lesquelles : la réglementation, l’intégration de la cyber sécurité dans la conception des systèmes (security by design), l’incitation à la classification cyber (BV NR659, DNV-GL RP 4096…) pour les nouveaux navires sous pavillon national, la sensibilisation des acteurs et des employés du secteur, la prise en compte de la cyber sécurité dans les relations de sous-traitance, le renforcement du rôle du M-CERT : encourager l’adhésion, la notification des incidents et le partage d’informations cyber, la réflexion sur l’opportunité de créer un SOC mutualisé pour les opérateurs du secteur.

« Le risque cyber ne disparaîtra pas, déclare Denis ROBIN, Secrétaire général de la Mer. Mais avec les efforts de tous, il sera maîtrisé, comme le monde maritime et portuaire a toujours su le faire pour les nombreux autres risques auxquels il est exposé. »

Source : BESSÉ

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20 février 2024

Les ports : maillons stratégiques des souverainetés géopolitiques

Au moment où le commerce mondial scrute les moindres mouvements suspects en Mer Rouge et que le contournement de l’Afrique par les plus grandes unités conteneurisées interrogent sur le devenir de la desserte directe des ports du pourtour méditerranéen, il n’est pas inutile de prendre quelques minutes pour écouter le dialogue multidirectionnel avec Alain Juillet et Claude Medori.
Cet échange aborde, entre autres :
– les réalités contemporaines de la croissance du transport maritime
– le rôle stratégique des armements et leur organisation sur les chaînes logistiques
– les alternatives sérieuses à Suez quand elles existent…
– La Chine, La Russie et les potentialités maritimo-portuaires Arctiques
– Les ports du continent Afrique
– Le fonctionnement général d’un port entre infrastructures et superstructures, responsabilités régaliennes et enjeux opérationnels
– Le défi de la décarbonation et le potentiel du vélique sur les marchés cibles des hautes valeurs ajoutées…

Yann Alix – General Delegate – SEFACIL Foundation & Senior Manager – Abington Advisory

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Nous avons le plaisir de vous annoncer la mise en ligne du dernier volume de la revue Neptunus (Volume 27, 2021/2).

Au programme :

– Aris MARGHELIS, L’accord de délimitation maritime entre la Grèce et l’Égypte du 6 août 2020 dans son contexte régional.
– Duy Linh NGUYEN HOANG, Les commentaires de la CEACR sur le premier rapport du VietNam sur la mise en oeuvre de la Convention du Travail Maritime de 2006.
– Yaovi Jean-Pierre ADJIKPO, La qualification du navire en droit togolais est-elle satisfaisante ?
– Kokougan Désiré AGBAVON, Les droits des femmes au sein de la profession de marin en France.
– Patrick CHAUMETTE, Encadrement des sociétés de manning. Ordonnance n° 2021-77 du 27 janvier 2021.

Les articles sont disponibles au lien suivant :
https://lnkd.in/dxX92RT

Bonne lecture !

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21 mai 2022
Assemblée Générale de l’association HYDROS

Heureuses retrouvailles, temps de partage et de cohésion … pour cette AG 2022 au Havre.

Réunion du Conseil d’Administration et Assemblée générale, exposition de peintures “Les toiles de mer”, démonstration du simulateur de navigation, intervention de Frédéric Moncany de Saint-Aignan (Président de l’ENSM et Président du Cluster maritime français) …

Assemblée générale réussie en tout point, grâce à une organisation sans faille !

Rien de tout cela n’aurait pu se faire sans l’accueil chaleureux de Caroline Grégoire (DG de l’ENSM) et de Philippe Livet (directeur du site du Havre) qui nous ont reçu dans leurs locaux.

La météo ayant été particulièrement favorable toute cette fin de semaine, nous avons bénéficié d’excellentes conditions pour la visite de Port 2000 à l’occasion d’un embarquement qui a enchanté les anciens navigants.

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9 avril 2022

“Economies of Scale from Post Megamax Container Vessels”
The revised study “Economies of Scale from Post Megamax Container Vessels” has been published. The latest version is not only based on revised newbuilding prices but also takes into account the current situation on the bunker market.

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4 avril 2022

Observatoire des Droits des Marins – Journées maritimes du Grand Ouest

En partenariat avec les DREETS de Bretagne et des Pays de la Loire (Directions régionales de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités), avec la Direction des Affaires Maritimes (DGAMPA) et la DIRM-NAMO (Direction interrégionale de la Mer Nord-Atlantique Manche Ouest), deux journées d’études ont été organisées par l’ODM (https://www.obs-droits-marins.fr/), à Nantes les 30 et 31 mars 2022.

Quelque quatre-vingt dix personnes se sont inscrites à ce colloque au nombre desquels figuraient deux adhérents d’HYDROS, et deux enseignants de l’ENSM.

En présence d’intervenants de la DGAMPA (bureau GM3, SSGM…), du référent maritime des DREETS, de médecins des gens de mer…les thèmes suivants ont été étudiés :

Conditions de travail en mer – Santé et sécurité

Risques psycho-sociaux, avec notamment une présentation du Centre de ressource d’aide psychologique en mer (CRAPEM) ; Covid-19 et MLC ; violences faites aux femmes ; risque chimique et amiante.

Risques professionnels et protection sociale

Projet de branche ATMP au sein de l’ENIM ; renforcer la prévention.

Jeunes travailleurs

Conditions de travail et « Marées découvertes » ; brevet d’initiation à la mer (BIMer) ; stages des mineurs marins en formation à bord des navires.

Nouveaux métiers et statut des gens de mer

Statut des gens de mer et EMR ; statut des gens de mer et plaisance professionnelle (délimitation juridique de la plaisance : entre loisirs et profession, réglementation professionnelle et sociale des nouveaux services côtiers, la plaisance professionnelle) ; travail illégal ; formation et attractivité.

Les actes du colloque devraient être publiés avant l’été.

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24 novembre 2021 :

Observatoire des Droits des Marins

En partenariat avec les DREETS Bretagne et Pays de la Loire et la DIRM NAMO, deux journées d’études sont organisées les 30 et 31 mars 2022.
Les sujets suivants seront abordés :
– les conditions de travail en mer ;- SST (RPS, violences faites aux femmes, Covid-19, risque chimique et amiante, risques professionnels et protection sociale, jeunes travailleurs) ; ainsi que
– les nouveaux métiers et statuts des gens de mer (EMR, plaisance professionnelle, travail illégal).

Le programme finalisé sera mis en ligne début 2022.

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12 octobre 2021 :

Le ministère de la transition écologique vient de publier ses statistiques sur le transport maritime de marchandises au 2ème trimestre 2021.

Vous retrouverez ces données en cliquant sur le lien suivant :
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publicationweb/395

Le même ministère publie également une étude sur les protections des espaces naturels terrestres et marins en France en 2021.


Pour consulter cette étude, suivre le lien :

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2021-09/datalab_essentiel_255_protections_espaces_naturels_septembre2021.pdf

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22 mai 2021 :

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30 mars 2021 :

Vous êtes titulaire d’un DUT scientifique, CUPGE, classe préparatoire ATS ?
Vous avez un niveau L3 ou équivalent ?

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